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Le Fonds de Solidarité NEOMA

Dans le contexte exceptionnel et sans précédent que nous connaissons actuellement, NEOMA a décidé, comme tous les établissements d’enseignement supérieur, de fermer dès le Lundi 16 Mars 2020 ses campus de Reims, de Rouen et de Paris. Depuis le 23 mars dernier, les cours sont exclusivement dispensés à distance. Si NEOMA a su relever ce défi d’assurer la continuité pédagogique, malheureusement cette situation de confinement est synonyme, pour bon nombre d'étudiants d’isolement, de précarité, et parfois de détresse psychologique. Aujourd’hui ce sont plus de 400 étudiants qui expriment rencontrer des difficultés et ce chiffre ne cesse d’augmenter.

L'Association NEOMA Alumni s'associe à l'École et à la Fondation pour leur venir en aide et lance un appel à la mobilisation à l’ensemble de ses diplômés, en France et à l’international.  

L’ÉCOLE ABONDERA CHAQUE EURO COLLECTÉ
NEOMA Alumni s’est déjà engagé à verser 5000 €
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12 pays concernés : Autriche, Bulgarie, Belgique, Croatie, Allemagne, Grèce, Hongrie, Italie, Roumanie, Espagne, Suisse et Royaume-Uni

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Transnational Giving Europe (TGE) est un réseau de grandes fondations et associations caritatives européennes. Il offre la possibilité aux donateurs, personnes privées et entreprises, de soutenir financièrement dans les meilleures conditions fiscales et de sécurité des organismes à but non lucratif basés dans un autre pays faisant partie de ce réseau tout en bénéficiant directement des avantages fiscaux prévus par la législation de leur pays de résidence.

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La question de la précarité étudiante n’a jamais été autant d’actualité.

Des réalités financières problématiques

Pour faire face aux dépenses, les étudiants comptent surtout sur un job étudiant, un job d’été, un stages ou un apprentissage. Souvent ils cumulent plusieurs emplois pour joindre les deux bouts. En cette période de crise, beaucoup se retrouvent  en chômage partiel sans aucune visibilité sur l’après. Le confinement devient alors source d’inquiétude. Sans ces revenus, comment financer ses études l’année prochaine ?

Le logement, une source de dépense inévitable

Si certains étudiants ont pu retourner vivre chez leurs parents dès le début du confinement, peu ont été en capacité de dénoncer leur bail et doivent continuer de payer leur loyer à la fin du mois. Même si certains ont quand même réussi à faire quelques économies en coupant l’eau et l’électricité en partant, c’est loin d’être suffisant.

La précarité alimentaire

De nombreux étudiants n’ont pas pu rentrer dans leur famille. Pris de court, ils sont restés dans leur logement et doivent faire face aux dépenses du quotidien, avec parfois pour seule ressource l’allocation du CROUS. Les parents ne peuvent malheureusement pas toujours soutenir financièrement leur enfant. Avec la fermeture des restaurants de l’Ecole proposant des repas complets à des prix plafonnés, les budgets alimentaires explosent. Même en faisant attention, cela reste pour beaucoup une source d’inquiétude à l’idée que la situation perdure.

L’isolement, une réalité pour de nombreux étudiants, notamment internationaux.

Pendant le confinement, se retrouver seul dans son appartement, loin de sa famille peut être difficile à vivre. L’absence de contact humain, le sentiment d’isolement et le contexte incertain influent sur la santé psychique. Prendre soin de soi et continuer de partager avec les autres devient alors essentiel. Aussi l’Ecole a mis en place des ateliers wellness en ligne : QI Gong, sophrologie, pilate…autant de moments conviviaux pour se ressourcer.

Témoignages de bénéficiaires

« Je suis restée à Reims dans mon appartement pendant le confinement. C’était un changement assez brutal car je me retrouvais seule, sans aucun contact avec l’extérieur. J’avais déjà quelques difficultés financières avant l’arrivée du Covid en France. Habituellement, je mangeais tous les jours au CROUS, ce qui me permettait d’avoir au moins un repas équilibré par jour pour 3,30€. Mais avec le confinement, mes dépenses alimentaires ont augmenté. L’aide apportée par le Fonds de Solidarité m’a permis de pouvoir faire des courses complètes. Elle m'a également permis de pouvoir tenir jusqu’à la rentrée prochaine où je commencerai mon cursus en alternance. 
Je tiens à remercier les donateurs. C’est grâce à vous aujourd’hui que je peux terminer mon année scolaire en me concentrant uniquement sur mes examens et non sur un compte en banque négatif. Le slogan des admissibles de NEOMBA est « Join The Family » et par cette action de solidarité, vous anciens de NEOMA, nous montrez que cette famille est toujours présente même dans les moments difficiles. Merci ! »

R., Bénéficiaire de l'aide d'urgence

" L'entreprise dans laquelle je faisais mon stage a malheureusement été contrainte de l'annuler dans le cadre du contexte actuel car mes responsables ne pouvaient pas me superviser à distance. Ayant loué spécialement un logement à Paris afin d'être proche de mon lieu de stage et finançant moi-même ce loyer, j'ai été très impacté par l'arrêt de ce stage. Je remercie chaleureusement NEOMA et l'ensemble des donateurs qui se sont mobilisés pour aider les étudiants qui, comme moi, ont eu des difficultés liées à la crise actuelle. Vous m’avez permis de faire face aux frais de préavis et de dépenses annexes que je ne pouvais plus assurer sans gratification de stage. Je suis particulièrement fier d'appartenir à une école qui soutient ses étudiants et où les diplômés savent se mobiliser dans les bons comme dans les mauvais moments. Vous faites vivre les valeurs de NEOMA : humilité, solidarité et famille. Je serai fier et volontaire de pouvoir à mon tour apporter mon aide une fois diplômé et perdurer ainsi cette boucle de solidarité. Encore une fois, merci. "

M., Bénéficiaire de l'aide d'urgence

" Pour moi, ce confinement a été bien plus que 55 jours à la maison.
Il a été synonyme d'isolement total car je n'ai pas eu la chance de pouvoir rejoindre le domicile familial à cause de l'arrêt des liaisons aériennes entre Paris et mon territoire d'origine. On a vite fait le tour dans un petit studio et il arrive un moment où les appels vidéos ne suffisent plus... 
Il a été synonyme de désillusion sur mon projet professionnel (comme pour beaucoup d'étudiants et de jeunes diplômés) avec un stage à l'étranger annulé et un casse-tête pour en retrouver un nouveau en France dans la foulée. Il a fallu réorganiser d'urgence ma vie en France par rapport au logement.  

Le confinement c'était aussi un parcours du combattant pour aller faire ses courses lorsque les magasins habituels ont été dévalisé les premières semaines et qu'il a fallu se rendre dans des grandes surfaces aux prix beaucoup plus élevés pour trouver des produits de première nécessité. Le CROUS a mis en place la distribution de panier-repas pour pallier la fermeture des restau'U mais cela s'adressait uniquement aux résidents des cités U. Pour les autres dans le parc locatif privé il fallait se débrouiller seul... 
Enfin le confinement c'est encore aujourd'hui un gouffre financier qui peine à se résorber. Ayant comme seule source de revenus la bourse du CROUS, je me retrouve à devoir jongler entre mes dépenses quotidiennes, des loyers imprévus suite à l'annulation du stage et des augmentations du montant des courses qui ont creusé un découvert bancaire, tout ça avec le même montant qu'avant. 

Heureusement j'ai eu la chance de pouvoir me tourner vers mon école, NEOMA, qui a très vite pris conscience de la précarité de certains étudiants pendant cette période exceptionnelle et a mis en place un Fonds de Solidarité. J'ai ainsi pu obtenir une aide exceptionnelle qui me permettra de remettre mon compte bancaire dans le vert et couvrira les mois de loyer prochains en attendant de trouver un autre stage. 

Je tiens à remercier chaleureusement les donateurs de la Fondation NEOMA pour leur générosité, ainsi que le personnel de l'école pour leur mobilisation et leur réactivité. 
NEOMA ce n'est pas uniquement une institution mais aussi une famille sur laquelle on peut compter en cas de coup dur."

K., Bénéficiaire de l'aide d'urgence

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