EN QUOI CETTE FIERTÉ D’APPARTENANCE EST IMPORTANTE POUR VOUS ?
Je pense qu’il y a tout un travail à mener autour de la fierté d’appartenance. J’ai beaucoup échangé avec des alumni et j’ai été frappée de voir que certains n’avaient pas la même fierté que moi d’avoir fait NEOMA Business School. Je connais de nombreuses personnes qui ont étudié dans des Grandes Écoles de commerce parisiennes et qui envient les carrières de Néomiens ! Arrêtons les complexes ! Aujourd’hui, je n’ai pas honte de dire que j’ai mieux réussi professionnellement que mon mari qui a eu une enfance plus privilégiée, qui a fait une très belle classe préparatoire à Versailles et a ensuite intégré l’ESSEC !
Pour compléter mon propos, ces stéréotypes sont aussi très inscrits dans les mentalités des recruteurs. On ne vous parle que des softs skills, mais on vous reproche de ne pas avoir fait vos études dans les écoles de commerce parisiennes, ni de MBA à l’international ! Nous devons lutter contre ce décalage. Faisons qu’une personne sans trop de moyens qui intègre une bonne école comme NEOMA Business School soit fière de son parcours et valorise véritablement ce qu’elle est. Elle aura peut-être plus la niaque et sera peut-être plus débrouillarde qu’une autre personne qui a étudié dans une école dite plus prestigieuse !
J’ai la conviction que lorsque vous n’êtes pas dans des circuits classiques dès l’enfance, cela vous forge une plus grande ouverture et capacité d’adaptation et de créativité, vous gagnez en ténacité et disposez d’une plus grande capacité d’adaptation. Je me souviens que lors des oraux à Reims pour intégrer NEOMA Business School, j’ai interrogé mon examinateur sur les critères utilisés pour sélectionner les étudiants. Il m’a répondu : « La personnalité.» J’ai trouvé cela formidable parce que ça ouvre les chances et c’est également un excellent critère de sélection.
Pour moi, le rôle d’une école comme NEOMA Business School, c’est justement d’accompagner les étudiants pour capitaliser sur leurs forces et leurs points de différenciation. Au-delà des compétences, je suis convaincue que c’est la personnalité qui fait la différence. Et l’école aide à développer cela, savoir qui on est et pourquoi on fait ce qu’on fait. Elle aide à prendre des risques et forme des étudiants multi-facettes, capables de toucher à tout. Et l’arbitre dans tout cela est in fine le monde du travail, qui est un vrai révélateur de personnalités.